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Photo d’un père et de sa fille faisant semblant de boire du thé.

#réflexionssurlesplacements : La planification de l'avenir de mon enfant

Rédigé par l'équipe Investisseur inspiré | Publié le 10 novembre 2020

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Nous avons demandé à des parents comment ils préparent l’avenir de leurs enfants. Pour beaucoup, l’éducation constitue la pièce maîtresse du casse-tête. Voici quelques témoignages sur le sujet.

« Comment sera dispensé l'enseignement postsecondaire dans 15 ans? », demande Réjean1, 32 ans, de Sturgeon Falls (Ontario). Il sera peut-être pratiqué entièrement en ligne. Il pourrait être davantage axé sur les métiers. Quoi qu'il en soit, des coûts y seront associés. » C'est en prévision de ces coûts que ce père de trois enfants a ouvert un REEE environ un an et demi après la naissance de son premier enfant. C'est aussi pour se prévaloir de la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) du gouvernement fédéral, qui équivaut à 20 % des cotisations, jusqu'à concurrence de 7 200 $ par enfant. (En savoir plus sur les subventions gouvernementales pour l'éducation.)

Qui ne voudrait pas tirer profit de subventions?

Madison1, 26 ans, était aussi motivée par la SCEE. En fait, c'est ce qui a incité la comptable de l'Île-du-Prince-Édouard à se lancer dans l'investissement autonome. « Les fonds du REEE de ma fille représentent en quelque sorte de l'argent “ trouvé ”. Pourquoi ne pas l'utiliser pour commencer à investir? », dit-elle. De l'argent trouvé : c'est comme cela que Brad1, 33 ans, perçoit la subvention lui aussi. Le gestionnaire de programme de Winnipeg étant père trois filles de moins de cinq ans (« vous imaginez sans peine l'activité qui règne chez nous », dit-il), les subventions sont très appréciées.

Pour Brad, l'ouverture d'un REEE était une évidence, mais il estime que la SCEE est mal connue parmi les nouveaux parents. « À la naissance d'un enfant, on est débordés. Tirer profit de la subvention de 20 % et de son potentiel de croissance composée est le dernier de nos soucis immédiats », dit-il. Brad croit que c'est dommage. Les nouveaux parents passent à côté de beaucoup d'argent et de valeur parce qu'ils ignorent à quel point il est facile d'établir et de gérer un REEE. (Pour en savoir plus sur le fonctionnement des REEE, consultez Neuf questions et réponses courantes sur le REEE.)

On peut aussi ouvrir un REEE familial

Les parents ne savent pas nécessairement, dit Réjean, quelle sont les différences entre des REEE individuels et des REEE familiaux. Ce n'est qu'à la naissance de son deuxième enfant qu'il a appris qu'il aurait pu ouvrir, dès le départ, un REEE unique pour l'enfant déjà né et les autres qui pourraient suivre. Ne le sachant pas d'avance, il avait ouvert un REEE individuel pour son premier-né. La conversion de ce REEE individuel en REEE familial n'a pas été de tout repos, dit Réjean. À la naissance de son troisième enfant, toutefois, c'était simple. Il a suffi de remplir un formulaire.

« Le REEE familial était le bon choix, dit Brad, mais il fallait en connaître l'existence. » Brad profite des économies de frais qu'offre un compte unique. « Il est beaucoup plus simple de n'avoir qu'un compte à gérer et à rééquilibrer », dit-il, ajoutant qu'il évite aussi les multiples frais sur opération découlant de plusieurs comptes.

L'horizon temporel est connu dès le départ

Comme l'a dit un de nos collègues, l'horizon temporel est connu avec un REEE. Puisqu'il est à relativement long terme, mais assez précis, Madison trouve l'investissement pour l'avenir de sa fille simple. Jusqu'à présent, tout va bien, dit-elle. « D'ici son entrée à l'université, je devrais avoir amplement le temps de faire croître le solde du REEE, indique Madison. S'il ne suffit pas à couvrir tous les frais d'études, j'espère qu'elle sera en mesure d'obtenir une bourse. » Réjean a cotisé le maximum jusqu'à présent, mais, dit-il, « ce ne sera peut-être pas toujours le cas. En effet, je ne vois pas la nécessité d'avoir un fonds d'études à six chiffres. »

Pour Sarah1, 38 ans, il ne s'agit pas uniquement d'accumuler de l'argent pour les études de ses deux fils. L'investisseuse québécoise aimerait aussi que les garçons de huit et cinq ans en tirent un apprentissage. « Les études sont très importantes pour moi. J'ai un bac, une maîtrise et un doctorat en ingénierie », dit Sarah, qui travaille en recherche océanographique. Pour tirer pleinement parti de la SCEE, Sarah a l'intention de réduire ses cotisations et de faire participer les enfants. « Je ne veux pas payer toutes leurs études. Je n'ai reçu aucune aide financière lors de mes propres études. Je pense que lorsque l'on paie soi-même ses études, on les prend plus au sérieux. »

Les études et au-delà

« Mes enfants sont libres de choisir leur carrière, dit Sarah. Qu'ils veulent être médecin ou électricien, peu importe. » Réjean a une vision semblable du REEE de ses enfants. « Il pourrait être utilisé pour les études, mais aussi pour les frais de subsistance s'ils poursuivent des études universitaires ou des outils s'ils suivent une formation pour un métier. » (Apprenez-en plus sur les façons d'utiliser un REEE.)

La prochaine génération d'investisseurs

Brad veut aussi inculquer des notions de gestion financière à ses filles avant leurs études postsecondaires. « Je veux qu'elles soient conscientes du pouvoir de l'intérêt composé et de l'importance de commencer tôt à épargner, dit-il. Une fois cette leçon apprise tôt dans la vie, elle nous suit à l'âge adulte. » Brad prévoit ouvrir des comptes fictifs pour ses filles quand elles seront un peu plus âgées. « La possibilité d'avoir un compte fictif est plutôt chouette, même pour les enfants, » dit-il. Il veut en faire un jeu. « Voici un outil : essayez-le », leur dira-t-il.

**Cet article a été modifié le 20 novembre 2020.

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