Le parcours de Christina – De l’endettement à la quiétude financière : #réflexionssurlesplacements

« Je ne savais absolument rien sur l’argent », dit Christina¹, pharmacienne de 34 ans qui a obtenu son diplôme en 2014, mais n’avait jamais suivi de cours de finances personnelles. « Je trouve toujours incroyable qu’une personne adulte qui a terminé ses études et, surtout, entreprend une carrière professionnelle n’ait aucune connaissance financière », dit la pharmacienne de Toronto.

Christina venait d’obtenir son diplôme lorsqu’elle a remarqué que ses nouveaux collègues parlaient souvent d’investissement. « Tout le monde parlait de REER », se souvient-elle. Même si elle ne savait pas grand-chose sur le REER, elle en a ouvert un dans une succursale bancaire et a acheté des parts de fonds communs de placement. « Ayant une grande aversion pour le risque, j’ai opté pour un portefeuille équilibré. Je ne comprenais cependant pas bien ce que c’était. Tout ce que je savais, c’est que je devais le faire », dit-elle.

D’autres conversations avec des collègues l’ont incitée en 2017 à se tourner vers l’investissement autonome et à ouvrir un CELI. Elle a ainsi pu acquérir beaucoup de connaissances et une bonne compréhension et gagner en confiance en matière de placement et ailleurs. Elle nous raconte un peu son parcours.

Pour commencer :

« C’est bon, je peux le faire. Ah... je comprends ». Christina se rappelle comment elle réagissait lorsqu’elle s’exerçait à faire des opérations dans le compte fictif qu’elle avait ouvert pour « découvrir le monde de l’investissement ». Elle indique que les placements lui avaient toujours paru plus compliqués et plus sophistiqués qu’ils ne l’étaient en réalité. « La première expérience de négociation est empreinte de peur, de timidité et d’incertitude. Je souhaitais d’abord disposer du montant que je pouvais investir, et m’y lancer. »

Trouver ce qui convient :

Plus Christina approfondissait ses connaissances en finance et en placement, plus elle comprenait ce qui convenait le mieux à ses besoins. « J’ai fini par retirer de l’argent de mes placements en fonds communs de placement pour l’investir dans des actions et des FNB », dit-elle. « Quand j’ai commencé à connaître mon niveau de tolérance au risque et mon potentiel de croissance, j’ai su que le temps jouait en ma faveur et que je pouvais prendre un peu plus de risque pour accroître un peu les possibilités de croissance. »

Tirant parti de l’information offerte, Christina a décidé de prendre une pause et d’utiliser toutes ses ressources pour rembourser rapidement ses dettes d’études. « J’avais choisi des placements qui continuaient de croître de façon autonome sans autre cotisation de ma part, ce qui était très avantageux pour moi », dit-elle. Christina a récemment fini de rembourser ses dettes et augmente ses investissements. « J’ai l’impression qu’il me faut réapprendre beaucoup de choses et me refaire la main, dit-elle. Je suis toutefois bien plus disposée à apprendre le plus possible, car je n’ai plus de dettes. »

« Je me suis rendu compte que les placements n’étaient pas aussi effrayants qu’on se l’imagine souvent. »

Miser sur ses atouts :

En repensant à son parcours de placement, Christina affirme ce qui suit : « Je me suis rendu compte que les placements n’étaient pas aussi effrayants qu’on se l’imagine souvent. » Christina a beaucoup appris et ne manque pas d’utiliser ses atouts. Elle trouve, par exemple, qu’on peine souvent à comprendre certains engouements et choisit donc souvent de se tourner vers des secteurs qu’elle connaît pour prendre ses décisions. « Je comprends le secteur pharmaceutique. Si j’entends parler du lancement éventuel d’un médicament, je fais des recherches sur les essais cliniques, j’évalue les données et je surveille les annonces à ce sujet », dit-elle. Christina peut ensuite choisir d’investir dans l’entreprise qui fabrique le médicament si celui-ci s’avère prometteur.

Élargir ses horizons :

Christina disait ne rien connaître des placements à ses débuts. Aujourd’hui, elle se donne une note de cinq ou de six sur dix. « J’ai beaucoup appris », dit-elle. J’estime que les finances et le comportement (l’estime de soi et la confiance en soi, notamment) sont interreliés. » Grâce au remboursement de ses dettes, à l’établissement d’un budget et à l’investissement, elle a pu prendre confiance en elle, ce qui a eu un effet sur d’autres aspects de sa vie.

Ce que tout cela signifie :

Que sont l’investissement et la quiétude financière pour Christina? « Mon argent m’appartient enfin, et je ne dois plus rien à personne. » Christina s’efforce d’établir de solides bases financières. Elle constitue donc un fonds d’urgence et souhaite également devenir propriétaire d’une maison. Comme de nombreux investisseurs, elle veut atteindre la liberté financière à long terme. « Pour moi, cela signifie ne pas éprouver de peur ni de stress sur le plan financier », dit-elle.